Tout salarié déclaré légalement, quelle que soit sa profession jouit d’un droit de congé. Le nombre de jours de congé payé est calculé suivant certaines règles spécifiées dans le droit de travail et que tout employeur est tenu de respecter.
Deux jours et demi par mois
Chaque mois travaillé donne droit à 2,5 jours ouvrables de congé. Les jours fériés ne sont pas pris en compte. Il en est de même pour les jours non travaillés pour cause de maladie. Ce mode calcul ne tient pas compte ni de la nature de la fonction du salarié ni de sa catégorie qu’il travaille en temps plein ou à temps partiel. Seulement, pour prétendre à ces 2,5 jours, le salarié doit avoir travaillé pendant un mois en continu chez le même employeur.
Cinq semaines par an
Partant de ce principe, si vous avez donc travaillé réellement pendant 12 mois dans une même société et durant toute la période de référence, vous aurez droit à un minimum de 5 semaines de congé payé. En fait, ces 5 semaines équivalent à 30 jours de congé en termes de jours ouvrables et 25 jours en termes de jours ouvrés. Si après les décomptes, le résultat tombe sur un chiffre décimal, il sera arrondi à l’entier supérieur. Ainsi, un résultat de 3,5 jours sera arrondi à 4 jours. S’il y a une 5e semaine, il fera l’objet d’un décompte à part. La notion de jour ouvrable fait référence ici aux jours convenus pour travailler dans la semaine à l’exception des jours de repos hebdomadaire et fériés. Toutefois, il ne faut pas confondre avec jours ouvrés qui sont les jours pendant lesquels vous avez effectivement travaillé.
Pour tous les salariés réguliers
En outre, le salarié qui assure un intérim doit percevoir aussi ses indemnités de congé payé indifféremment de la durée de sa prestation. Pour les salariés à contrat à durée déterminée, si leur droit de congé n’est pas inclus dans règlement intérieur de la société, ils doivent aussi bénéficier d’une indemnité de congé. Sauf disposition différente stipulée par une convention collective, la période de référence s’étend du 1er juin de l’année précédente au 31 mai de l’année en cours.